Les phéromones à la chasse : effet réel ou simple mode? - Predateur Canada

Les phéromones à la chasse : effet réel ou simple mode?


Pour les sceptiques (et les curieux)

Il est normal de lever un sourcil quand on entend le mot « phéromone » dans un contexte de chasse. Beaucoup y voient un buzz marketing, une gimmick, voire une lubie copiée des parfums pour humains. Mais dans le monde animal, les phéromones sont loin d’être accessoires. Elles jouent un rôle clé dans la communication, le territoire, la reproduction, et... l’évaluation des menaces.

Alors, que se passe-t-il quand on les intègre intelligemment à une stratégie de contrôle des odeurs?


C’est quoi une phéromone, exactement?

Les phéromones sont des substances chimiques produites naturellement par les animaux (et les humains) pour communiquer entre individus d’une même espèce. Contrairement aux hormones, qui agissent à l’intérieur du corps, les phéromones sont détectées à l’extérieur, généralement par l’odorat. Elles influencent le comportement : attirance sexuelle, marquage de territoire, reconnaissance d’individus, signal de danger, etc.

Chez les mammifères, elles sont perçues grâce à l’organe voméronasal (ou de Jacobson), situé dans la cavité nasale. C’est un récepteur ultra sensible, capable de détecter des molécules à des concentrations infinitésimales.

En contexte de chasse, certaines phéromones peuvent calmer, rassurer ou stimuler la curiosité des gibiers. Et à l’inverse de certains attractifs trop puissants ou suspects, elles agissent souvent de façon plus subtile et naturelle.

L'effet des phéromones sur les gibiers pendant la chasse


Phéromones synthétiques : science ou illusion?

Les phéromones synthétiques sont des copies chimiques de celles produites naturellement. Elles sont souvent utilisées dans la recherche animale, la gestion de faune, l’apiculture et même en agriculture pour contrôler les populations d’insectes. Dans l’industrie de la chasse, elles commencent à être utilisées de manière plus ciblée.

Chez Prédateur Canada, on n’utilise pas de phéromones sexuelles à outrance. Ce qu’on propose, ce sont des composés synthétiques à effet rassurant, qui contribuent à créer une présence non menaçante. L’objectif : empêcher le gibier de déclencher son réflexe de fuite, surtout lorsqu’il sent quelque chose d’inhabituel mais pas alarmant.

Les gibiers comme le cerf de Virginie, l’orignal ou l’ours réagissent fortement à l’émotion associée à une odeur. Si une odeur leur rappelle un danger ou un humain stressé, ils s’éloignent. Si au contraire elle évoque une situation neutre ou familière, ils peuvent ralentir, observer... parfois même approcher.


L’effet combiné : odeur 30-06 + phéromones = camouflage vivant

Les produits de Prédateur Canada n’utilisent pas les phéromones seules. Chaque produit est également infusé avec l’odeur signature 30-06, inspirée des jeunes coupes forestières québécoises :

  • Sapin baumier
  • Épinette noire
  • Cèdre blanc
  • Menthe sauvage
  • Herbes du Québec

Cette empreinte olfactive est pensée pour ne pas faire contraste à l’environnement. Elle remplace l’odeur humaine par une senteur douce, boisée, rassurante. Et là-dessus, les phéromones viennent ajouter une couche comportementale : au lieu de sentir « un humain », le gibier perçoit quelque chose de familier, peut-être un congénère, peut-être rien de menaçant.

Ce n’est pas un appât. Ce n’est pas une ruse. C’est un ajustement comportemental subtil, qui s’ajoute à une routine de camouflage olfactif logique.


Que peut-on attendre réalistement?

Non, les phéromones ne feront pas venir le gibier en courant. Mais elles peuvent éviter qu’il s’éloigne tout de suite. Elles peuvent prolonger le moment de doute, faire gagner quelques secondes précieuses. Et si tout le reste est aligné (vent, position, appel, etc.), ces secondes peuvent faire toute la différence.

La chasse, c’est un ensemble de détails. Les phéromones, bien utilisées, peuvent être l’un de ces détails qui comptent.